Radioen

On air

Notturno  |  Ben Wendel - January

play_arrow Live
arrow_back_ios

100komma7.lu

100komma7.lu

/ Nouveau scandale sexuel au parlement de Westminster

Londres

Nouveau scandale sexuel au parlement de Westminster

Un député de la majorité a été arrêté mardi pour des accusations de viol et agression sexuelle. Il a été remis en liberté sous caution. Son nom n'a pas encore été divulgué. Cette nouvelle affaire ravive les critiques et les demandes de changement au sein du parlement.

auto_stories

2 min

Ecouterplay_arrow


Les accusations contre ce député sont graves et nombreuses: viol, agression sexuelle et abus de position de confiance.

Selon la presse britannique, les faits se seraient déroulés entre 2002 et 2009. La victime présumée serait un homme politique qui était adolescent à l'époque des faits et que le député de 20 ans son aîné aurait pris sous son aile.

Le parti conservateur n'a pas suspendu le député accusé et prendra une décision après la conclusion de l'enquête. Avec cette affaire le parti de la majorité se retrouve de nouveau dans la tourmente d'un scandale sexuel.

Récemment deux tories ont dû démissionner, l'un suite à une condamnation par la justice pour agression sexuelle sur mineur de 15 ans, l'autre pour avoir visionné des vidéos pornographiques en pleine séance à la chambre des communes.

Cette semaine, Liz Truss, la Ministre des affaires étrangères, a appelé à un changement de culture au sein du parlement:

"Les accusations sont effroyables et c'est très préoccupant. Il y a de quoi s'inquiéter sur le problème de culture en général à Westminster et je suis favorable à une plus forte professionnalisation du parlement."

Comme elle, des syndicats d'employés du parlement demandent des mesures plus fortes, comme celle pour interdire d'accès au parlement les élus sous le coup d'une enquête pour comportements sexuels inappropriés. Selon une enquête récente du Times, depuis 2018 56 députés dont trois membres du gouvernement de Boris Johnson auraient été référés au bureau des plaintes du parlement pour "mauvais comportements de nature sexuelle".